Le bouleau est un arbre mythique ayant de nombreuses propriétés, ce qui en fait une plante très polyvalente.
Utilisations courantes
Précisions règlementaires sur les allégations
Ces allégations sont référencées dans la liste des allégations visées à l’article 28.5 et 28.6 du règlement 1924/2006, et sont conformes aux dispositions générales dudit règlement (CE).
Contre indications
Le bouleau est déconseillé en cas de pathologie cardiaque, rénale, de colique néphrétique, ou en cas de restriction hydrique ou de traitement concomitant anti-diurétique, ainsi qu’en cas d’allergie aux dérivés salicylés et d’intolérance aux anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Demander un avis médical en cas de traitement par fluidifiant sanguin.
Il n’est pas recommandé chez la femme enceinte et allaitante et chez l’enfant de moins de 12 ans, en l’absence de données.
Les effets indésirables du bouleau les plus fréquents sont de deux ordres : gastro-intestinaux (nausées, vomissements, diarrhées, et allergiques (urticaire, rhinite).
Formes galéniques disponibles
En extraits fluides, en décoctions ou en boisson (sève, ou jus), en extraits de bourgeons ou dans des macérations de plantes
Principes actifs du bouleau
L’écorce et la feuille de cet arbre sont riches en :
La sève est riche en minéraux, en protéines et acides aminés, en polyphénols.
Les bourgeons sont également riches en vitamine C, acides aminés et polyphénols, triterpènes pentacycliques, lactones sesquiterpéniques.
Durée des cures
1 mois de préférence. La cure est renouvelable 1 à 2 mois par trimestre.
La sève de bouleau peut être consommée en cure de 3 semaines au printemps.
Partie employée
Feuille, sève, écorce, bourgeon
Complémentarités
Avec le bouleau, vous pouvez utiliser :
Une histoire du bouleau
Le terme “bouleau” dérive du mot latin vulgaire “betullus”, probablement d’origine celtique (gaulois), désignant l’arbre. Ce terme celtique pourrait également avoir été associé à la poix obtenue en chauffant les jeunes arbres de bouleau, similaire au latin “bitumen”. L’utilisation du bois de bouleau remonte à l’Antiquité, notamment pour la fabrication de sabots et en menuiserie, tandis que son écorce fine a été utilisée comme substitut au papier.
La sève de cet arbre était historiquement utilisée à des fins médicinales, notamment pour dissoudre les calculs rénaux dès le Moyen-âge. Au XIIe siècle, elle était déjà reconnue pour soulager les ulcères. De cette sève, on tirait également le “vin de bouleau”, connu dans plusieurs régions du monde, y compris en Europe du Nord, en Russie et en Amérique du Nord.
Plus récemment, le bouleau est décrit comme une plante intéressante dans le traitement de la cellulite et de la rétention d’eau. En effet, on utilise les bourgeons ou l’écorce sèche en décoction et les feuilles en infusion comme dépuratif. La sève de bouleau est également utilisée dans de nombreux pays pour faciliter les fonctions d’élimination rénale et digestive.
A noter que le parasite du bouleau, Inonotus obliquus, communément connu sous le nom vernaculaire de Polypore oblique ou de Chaga, présente également des vertus médicinales.
Pour en savoir plus
© Julie Bonneau, www.nutrition-naturopathie.fr
‘’Les conseils donnés par le conseiller en naturopathie et nutrition ne peuvent en aucun cas se substituer à un traitement ou suivi médical en cours. Aucun traitement médical ne peut être suspendu sans la consultation et la décision du médecin qui seul est habilité à faire un diagnostic. En effet, si votre médecin vous a prescrit des médicaments ou des soins, lui seul est habilité à modifier son ordonnance.’’
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