L’aubépine est un arbuste dont les fruits et fleurs sont notamment utilisées depuis plusieurs années. De nombreux principes actifs ont pu être identifiés dans les fleurs et feuilles d’aubépine, ayant une action calmante et des bienfaits sur la santé cardiovasculaire.

Utilisations courantes

• Effet relaxant, calmant
• Favorise l’endormissement, améliore le sommeil
• Diminue les tensions nerveuses, la fatigue et l’irritabilité
• Soutien et régule l’activité cardiaque
• Améliore l’oxygénation de l’organisme
• Favorise la circulation sanguine périphérique

Précisions règlementaires sur les allégations

Ces allégations sont référencées dans la liste des allégations visées à l’article 28.5 et 28.6 du règlement 1924/2006, et sont conformes aux dispositions générales dudit règlement (CE).

Contre indications

L’aubépine est déconseillée chez les personnes ayant un trouble du rythme cardiaque trop lent, et sur avis médical en cas de traitement anti-hypertenseur, anti-arythmique et vasodilatateur.

Non recommandée chez la femme enceinte et allaitante et chez les enfants de moins de 12 ans en l’absence de données.

La prise de bourgeons d’aubépine doit se faire sur avis médical en cas d’hypothyroïdie. les effets hypothyroïdiens sont dus à la vitexine, qui est un calmant de la thyroïde.

Formes galéniques disponibles

En extraits de plantes fraîches : extraits secs (comprimés, gélules), bourgeons avec alcool ou bourgeons sans alcool, extraits fluides, en infusions ou dans des macérations de plantes

A prendre le soir de préférence en raison de son effet calmant.

Principes actifs de l’aubépine

Des oligomères proanthocyanidiques ; des flavonoïdes hétérosides et tanins catéchiques (vitexine, catéchine, épicatéchine…) ; acides phénoliques (acide caféique et acide chlorogénique) ; acide triterpéniques et pentacycliques ; alcools aminés et amines aromatiques

Durée des cures

1 à 2 mois de préférence, renouvelable.

Partie employée

La fleur, sommité fleurie, les feuilles ou les bourgeons

A prendre le soir de préférence, en raison de son effet calmant.

Complémentarités

Avec l’aubépine, vous pouvez utiliser :

• La passiflore, l’escholtzia ou la valériane en cas de nervosité, ou de troubles du sommeil
• L’olivier ou l’arbre de Judée pour la santé cardiovasculaire
• Le millepertuis, la griffonia ou le figuier pour l’équilibre nerveux
• L’Ylang Ylang en huile essentielle pour l’effet calmant. Cet effet peut aussi être obtenu en utilisant l’aubépine en synergie avec l’huile essentielle de petit grain bigaradier.

Une histoire de l’aubépine

L’aubépine, aussi connue sous les surnoms de “bois de mai” ou “épine blanche”, est un arbuste dont le nom scientifique, Crataegus oxyacantha, fait référence à son aspect épineux et à ses fleurs blanches. Les fleurs d’aubépine étaient suspendues dans les maisons dès l’Antiquité pour préserver la chasteté et chasser le mauvais œil. L’aubépine est en effet associée à de nombreux symboles et croyances. En Angleterre, une légende raconte que Joseph d’Arimathie aurait planté un bâton qui aurait donné naissance à un plant d’aubépine, fleurissant deux fois par an, y compris à Noël. De plus, on dit que la foudre ne l’atteint jamais, et qu’elle protège contre les pratiques de sorcellerie.

Originaire d’Asie occidentale, d’Afrique du Nord et d’Europe centrale et nordique, l’aubépine se développe dans différents environnements, notamment sur des terrains calcaires ensoleillés. Elle est connue pour sa longévité et sa floraison, qui se déroule d’avril à mai, suivie de la production de fruits d’août à octobre. Les fruits ont parfois été consommés en compote ou confiture.

Son utilisation à des fins médicinales n’a été pleinement reconnue qu’à la fin du XIXe siècle, lorsque ses propriétés cardiotoniques, antispasmodiques et sédatives ont été mises en évidence.

A noter que le fruit d’aubépine, qu’on appelle la cenelle, est parfois utilisé pour en faire des confitures délicieuses ou des purées de fruits. Ce fruit est d’ailleurs riche en vitamine C.

Pour en savoir plus

© Julie Bonneau, www.nutrition-naturopathie.fr

Lien vers l'article publié sur le site acerola-fr.com